Ce n’est maintenant plus à prouver, la pollution de l’air intérieur est la plupart du temps supérieure à celle de l’air extérieur. Voilà pourquoi il est conseillé d’aérer plusieurs fois par jour son logement, même en hiver. Cependant, il est toujours bon de connaître ces polluants, d’où ils viennent et ce qu’ils causent, pour ainsi mieux les combattre.
Les particules fines (PM) : Sont des poussières dues à des combustions industrielles ou domestiques. En extérieur, elles contribuent à la dégradation des façades des monuments et bâtiments. Ces particules sont liées à l’augmentation du nombre de morts causées par des problèmes cardio-vasculaires.
Monoxyde de carbone (CO) : Combustion incomplète de matières à teneur en carbone souvent dues à des installations en chauffage domestiques mal réglées. Ce gaz contribue au mécanisme de la formation de l’ozone et contribue à l’effet de serre. Cela peut provoquer des intoxications entraînant vertiges et maux de têtes, allant jusqu’au coma ou la mort en cas d’expositions prolongées.
Composés organiques volatiles (COV) : Issus de produits de bricolage ou de produits de nettoyage. Ils ont un rôle de précurseurs dans la formation de l’ozone. Ils peuvent provoquer des irritations, des diminutions respiratoires pouvant même être cancérigène pour l’homme.
Dioxyde de soufre (So2) : Due à la combustion d’énergies fossiles (fioul domestique, charbon, gazole, etc..), le dioxyde de soufre contribue aux pluies acides qui dégradent les végétaux et la terre. Il provoque également une irritation de la peau et des voies respiratoires.
Humidité : Créée par une présence d’eau et un manque d’aération. L’humidité peut provoquer l’apparition de moisissures et de salpêtre et engendrer des gênes respiratoires.
Le mieux est d’identifier et d’agir sur les polluants de l’air intérieur, tout en pensant à aérer et ventiler. Pour plus d’informations sur le sujet, le gouvernement a rédigé un guide de la pollution de l’air intérieur.